Caractérisation du potentiel in situ de biodégradation d’une pollution aux chloroéthènes
Sites et sols pollués
Contexte & Risques
Lors d’un plan de gestion d’un site dont l’aquifère est pollué aux éthylènes chlorés, deux zones sources différentes ont été identifiées. Le plan de gestion est essentiel pour définir les besoins de réhabilitation et d’évaluer au mieux les risques associés à cette pollution.
L’objectif est d’appréhender les mécanismes microbiens existants sur ces deux zones, afin d’évaluer la faisabilité d’une technique par bioremédiation. S’assurer que la biodégradation soit efficace sur les deux zones est donc indispensable, le risque principal étant la production de métabolites de dégradation plus toxiques que les composés mères.
Solutions & Résultats
Hydreka a quantifié l’abondance et l’activité des gènes d’intérêt impliqués dans la biodégradation anaérobie des chloroéthènes par biologie moléculaire. En complément, un suivi analytique chimique permet de s’assurer que les conditions du milieu soient favorables à la biodégradation (condition anaréobie).
Les résultats obtenus ont mis en évidence :
Dans la zone 1, la présence et l’activité de la voie de dégradation complète :
o une atténuation naturelle est en cours ;
o une biostimulation est envisageable pour augmenter les cinétiques de dégradation
Dans la zone 2, la présence de la voie de dégradation partielle avec une absence des gènes en fin de voie :
o un risque d’accumuler des composés toxiques (cis-DCE et potentiellement CV) est présent ;
o des essais complémentaires en laboratoire et terrain pour valider la faisabilité d’une technique par biostimulation sont nécessaires.
Avis client & Perspectives
La caractérisation a permis d’identifier une atténuation naturelle au droit de la zone 1. Tandis que la zone 2 présente un risuqe non maîtrisé avec la formation et l’accumulation de métabolites toxiques. Un traitement actif par biostimulation devra donc être envisagé pour cette zone.
Hydreka a ainsi accompagné le client en lui permettant de maîtriser et de réduire les risques, tant sanitaires que financiers en identifiant les facteurs clés permettant d’orienter le choix de la technique de dépollution.
Un essai laboratoire d’orientation permettrait d’évaluer la performance d’un traitement par biostimulation, de vérifier si les objectifs de concentrations sont atteignables et si la mise en oeuvre sera protectrice à long terme.